Vivre avec l’excision

Ensemble Pour stopper la pratique des MGF dans le monde

Des jeunes de Manga et de Kombissiri désormais prêts à contribuer à la résilience communautaire des survivantes de l’excision

ByLatifatou Bambara

Juil 19, 2023

Le Jeudi 13 Juillet 2023, le projet vivre a initié une campagne de communication de proximité au profit d’une soixantaine de jeunes des ville de Manga et de Kombissiri. Cette activité s’inscrit dans la grande ambition de réparer physiquement et psychologiquement des survivantes de l’excision.

 Un aperçu des participants

En l’entame des échanges, les animatrices ont pu d’abord rappeler le contexte de l’excision au Burkina Faso.

Cet exercice était très inclusif et participatif. Les participants étaient unanimes sur l’impact négatif de l’excision sur les victimes ainsi que sur leur entourage.

Participante

 

Par ailleurs, la majorité des participants n’avait pas l’information sur l’existence d’une possibilité de réparation de séquelles de l’excision. Ils étaient motivés à comprendre davantage comment ils pouvaient être utile aux victimes de l’excision. « Comment on peut subir l’excision et être heureuse avec » a déclaré une participante ? » Après avoir donné des détails sur la prise en charge, des discussions sont survenues sur l’impact négatif de l’excision sur l’entourage des survivantes qui elles même ont très souvent du mal à s’épanouir dans leur foyer. « Je ne savais pas qu’il était possible de faire des interventions chirurgicales pour reconstruire le vagin » s’est prononcée Astride Ouédraogo. Amélie Nikiema elle avait déjà entendu parler de la réparation mais n’était pas persuadée que les parties génitales pouvaient retrouver leurs sensibilités.


Marthe DEMBE, membre de l’équipe vivre avec l’excision

 

Pour la plupart, pouvoir redonner le sourire à ces jeunes filles et à ces femmes qui ont subi le mal de la lame est une initiative à saluer.

Une vue des participants de Kombissiri

 

En rappel, Vivre avec l’excision est une initiative qui consiste à redonner le sourire à toutes les survivantes de l’excision à travers une prise en charge physique notamment à travers la répartition de l’organe génital et celle psychologique en confiant les victimes à des professionnels de la santé. 

Photo de famille